Le site de la chaufferie est un coteau pentu, boisé, large zone non édifiée desservi par la côte de la Valette, longue route, glissant à travers bois, menant jusqu’au centre de Maromme.
Le projet est conçu comme un repère urbain, signal d’entrée de ville. C’est un volume unitaire, compact, traité comme une lanterne magique aux couleurs de la ville, se jouant de variations de perception sur deux thématiques principales : jour/nuit et proche/lointain.
La variation jour/nuit est donnée par le traitement de façade pensé comme un tissu (aléatoire de lames verticales, de bois, claires et foncées, de bardage aux couleurs de Maromme et de lames de verre).
Les éléments verriers donnent au bâtiment toute sa magie et sa poésie. Il change d’expression en fonction du jour/nuit, volume scintillant et plein dans la journée, boite lumineuse et creuse la nuit.
En vision lointaine, le motif semble abstrait. En s’approchant, le motif devient une sorte de modénature.
A la sortie du chemin d’accès, le bâtiment se découvre différemment. Il se décompose en deux volumes formant une équerre, cet angle devenant naturellement le lieu de l’accueil.